Cameroun

27,7

Millions d’habitants

47 544 000 ha

Superficie du pays

150 000 T

Déficit national annuel en huile

Cameroun

L’huile de palme et le caoutchouc sont des matières premières abondantes au Cameroun, un pays où l’agro-industrie occupe une place de choix dans le secteur industriel.

  • Huile de palme

Depuis des siècles, l’huile de palme – appelée aussi huile rouge – fait partie intégrante de l’alimentation des populations d’Afrique centrale, et notamment du Cameroun. L’huile de palme y est en effet très appréciée pour ses qualités gustatives et son faible coût.

Au Cameroun, l’urbanisation et la croissance de la population se sont traduites par une augmentation de la demande d’huile de palme et, donc, une exploitation plus intensive du palmier à huile. Les plantations villageoises se sont multipliées.

Dès l’indépendance, le gouvernement a lancé un programme d’investissement dans de grandes unités de plantations industrielles pour faire face à la pénurie d’huile sur le marché local. Pourtant, aujourd’hui, le Cameroun est toujours contraint d’importer 50% de ses besoins nationaux en huile végétale.

Depuis 2012, les agro-industries du pays, soutenues par le pouvoir central et le WWF, unissent leurs efforts pour mettre en œuvre les 8 principes et les 39 critères de la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil – Table ronde sur l’huile de palme durable). Cette table ronde a pour objectif de réduire la déforestation, préserver la biodiversité et respecter les moyens de subsistance des communautés rurales.

  • Caoutchouc (hévéaculture)

Dans le futur, la production de caoutchouc naturel pourrait représenter une réelle culture de rente pour les villageois du Cameroun.

Cette matière première présente deux avantages indéniables pour son exploitant :

  • elle offre des revenus permanents tout au long de l’année ;
  • elle ne se dégrade pas (un facteur important lorsque les moyens de transport ou les opportunités de vente ne sont pas immédiats).

Réel moteur de développement des zones reculées, l’hévéaculture permet aussi la production d’une énergie verte pure : le caoutchouc naturel peut substituer le caoutchouc synthétique (issu de la distillation du pétrole) et constitue un puits de carbone considérable.

La production de caoutchouc, essentiellement destinée à l’exportation, représente une source de devises non négligeables pour le Cameroun.

LES PYGMEES BAGYELIS

Au Cameroun, environ 6 000 pygmées Bagyelis et Bakola vivent sur un territoire de près de 12 000 km2 dans la partie méridionale du pays.

La culture Bagyeli est principalement basée sur ses rapports avec la forêt. Ils y chassent et pèchent, y coupent du bois leurs maisons, y cueillent des fruits et des feuilles et y récoltent du miel. Aussi, pour les pygmées « la forêt est le lieu des esprits de la nature qui veillent sur eux, les protègent ou, au contraire, les punissent ». Ces derniers par leurs pratiques en forêt sont réputés par leur sens de protection de la biodiversité : ils ne prélèvent que ce dont ils ont besoin sans détruire la faune et la flore permettant ainsi à la nature de se régénérer. Malheureusement leur mode de vie protégeant la biodiversité n’est pas à leur avantage parce que les lois ne reconnaissent pas leur façon de mettre la terre en valeur (pas de constructions en matériel définitif, absence de plantation, etc.).

Une majorité d’entre eux vit toujours dans des villages situés en pleine forêt, situés parfois à plus de 10 km l’un de l’autre. Dans le passé, pour ce peuple nomade, ces sites n’étaient que des lieux de passage ; aujourd’hui, ils sont des lieux de vie où les pygmées se semi-sédentarisent.

Néanmoins, pratiquant encore la chasse sur de vastes espaces, ils s’absentent parfois plusieurs jours ou semaines loin de chez eux.

Une communauté Pygmée, composée de 12 villages, vit à proximité de la plantation de Kienké, et se compose d’environ 150 personnes, ils sont riverains à la fois d’Hévéacam et de la Socapalm.

La plantation de Kienké tente de jouer un rôle actif dans l’intégration des pygmées, en leur facilitant l’accès aux soins de santé et en améliorant l’accès à la scolarisation des plus jeunes et des adolescents par la prise en charge de leur scolarité, la dotation de matériel didactique, de tenues scolaires (uniformes), le paiement des frais de scolarité, la dotation de tables-bancs, la réfection de leurs salles de classe, etc. ou en prenant en charge le salaire des enseignants.

Un cadre d’échange et de dialogue a été instauré avec les 12 communautés Bagyélis qui entourent la plantation de Kienké avec l’appui de l’ONG BACUDA (Bagyelis Cultural Development Association) représentée par sa Présidente Biloa Jeanne. Un projet d’intérêt communautaire a vu le jour, soutenu financièrement par la Socapalm, il permet à l’ONG de disposer des moyens financiers nécessaires pour accompagner les communauters dans leur demande d’établissement des actes de naissances des Bagyélis. Dans le but de renforcer ces relations avec ces communautés, la plantation de Kienké envisage de mettre en place une plateforme de rencontre bipartite (SOCAPALM- BAGYELI).

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