LAC

1

Unité industrielle

12 300 ha

Superficie plantée

27 400 T

Production de caoutchouc

4 557

Emplois directs et indirects

LAC

Au Libéria, la plantation de LAC (Liberian Agricultural Company) est aujourd’hui un exemple de projet de développement durable post-conflit. Et cela malgré les soubresauts économiques et les événements politiques que le pays a connus. À cet égard, voici un peu d’histoire…

La concession de LAC est créée par le gouvernement en 1959 et rachetée ultérieurement par Uniroyal. Dès 1961, l’entreprise y développe une plantation d’hévéas de 7 000 hectares.

Durant les années 1980, les cours du caoutchouc sont bas et les investissements sociaux et administratifs sont insuffisants. Surviennent ensuite les guerres civiles des années 1990 et début 2000, qui marquent l’anéantissement de l’industrie du caoutchouc. Ces guerres se sont également traduites par une perte des connaissances techniques de l’hévéaculture, qui a touché de nombreux Libériens (50% d’entre eux se consacraient à l’agriculture avant les guerres civiles).

En 1998, à la demande des bailleurs de fonds (la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement), Socfin s’investit dans la réhabilitation de la plantation de LAC. Celle-ci se trouve alors dans un état de délabrement total tant au niveau de l’outil de production que des champs.

Des efforts énormes sont entrepris pour relancer la plantation. La priorité est donnée aux infrastructures sociales : maisons, écoles et hôpitaux. Puis l’usine est reconstruite et de nouveaux bâtiments administratifs sont érigés. Les parcelles détruites durant la guerre sont replantées et des extensions sont réalisées jusqu’en 2007. Depuis, une replantation des parcelles vieillissantes a été lancée pour rajeunir la plantation et en améliorer la productivité sans incidence sur l’environnement.

L’outil de production de LAC est certifié ISO 9001 depuis 2009.

À l’heure actuelle, l’hévéaculture est la principale culture d’exportation du Libéria, et LAC est le 2ème producteur du pays avec un volume de plus de 27 400 tonnes par an.

Vu l’instabilité permanente du Libéria, peu d’investisseurs étrangers sautent le pas et s’y installent. D’ailleurs, depuis la reprise des activités agricoles, la plantation est un des acteurs économiques majeurs du pays.

Consciente de l’importance de son rôle dans l’essor de la région, la plantation de LAC associe son avenir au développement durable des populations environnantes.

Pour atteindre cet objectif, la création d’un tissu économique local est nécessaire. Ainsi, un programme d’assistance et de développement communautaire a vu le jour sur la plantation : développement des plantations villageoises, achat de caoutchouc, support technique, entretien des routes essentielles à l’activité économique de la région, etc.

Aujourd’hui, plus de 30 000 personnes dépendent directement et indirectement des activités de la Liberian Agricultural Company et ont vu leurs conditions de vie s’améliorer de diverses manières, qu’ils s’agissent des opportunités d’emploi dans la plantation que des revenus réguliers perçus par plus de 2 100 personnes.

Convaincue que le développement de la région passe par la formation des jeunes, LAC a créé des infrastructures scolaires : écoles, bibliothèques, laboratoire de sciences, salles informatiques, espaces récréatifs ; et acheté des bus scolaires et du matériel.

Aujourd’hui, la population de la région de la plantation peut aussi bénéficier d’infrastructures et d’équipements médicaux modernes : dispensaires, hôpital, clinique de jour et ambulances. Elle dispose également d’un corps médical qualifié et, pour se rapprocher des populations les plus enclavées, LAC a créé un dispensaire ambulant qui se rend à horaire et date fixes dans les villages les plus reculés.

Enfin, pour favoriser une dynamique au sein de l’entreprise, une station de radio locale a été créée : « LACSA Radio ». Diffusée dans un rayon de 60 km autour de la plantation, la station propose des animations, divertissements, émissions interactives, actualités, etc. Il s’agit d’un canal de communication et d’information adapté, qui joue un rôle déterminant dans cette région enclavée.

GESTION RESPONSABLE

Vu l’absence de réseau électrique dans la région, la problématique de l’énergie – et donc de l’environnement – fait partie intégrante des préoccupations quotidiennes de la plantation.

C’est pourquoi deux initiatives ont vu le jour afin de réduire drastiquement la consommation de fuel et son impact sur l’environnement :

    • un projet de biomasse (mis en activité en janvier 2014) ;
    • la construction d’un barrage hydroélectrique, inauguré en 2016.

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